En 2023, Izabelle Desroches séjourne au Centre culturel de Namur afin d'approfondir ses recherches sur la poésie aléatoire. Elle y développe un logiciel génératif qui associe au hasard des photographies trouvées dans des marchés aux puces à des fragments d’histoires racontées par des habitant.e.s du quartier où elle réside.
De retour à Québec, elle produit un livre d’artiste qui compile ces combinaisons parfois absurdes, parfois touchantes, ainsi qu’une installation numérique qui permet de voir en temps réel la construction de ces récits spontanés.
Les différentes itérations de Comme ça, la vie est simple en fait traitent de la tendance spontanée des humains à construire du récit à partir de données incomplètes. Si le dispositif repose entièrement sur le hasard, l'œuvre apparaît dans l’interprétation des fragments et la sensibilité de celle ou celui qui le regarde. L’artiste propose une expérience où l’acte de fabuler devient un moteur d’appropriation des images.
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